Enfin, un premier cessez-le-feu — hélas bien fragile — au Liban pour faire taire les bombardements et sauver des vies. La guerre destructrice du gouvernement d’extrême droite israélien aura coûté 3 000 vies libanaises.

Les manifestations continuent pour exiger le cessez-le-feu et la fin des massacres en Palestine. « Halte à la guerre et à la volonté génocidaire ! » peut-on y entendre notamment. C’est la première priorité dont doit découler en urgence un vaste plan humanitaire et sanitaire. Sauver des vies, encore et toujours.

Que cesse enfin la terreur des bombardements meurtriers à Gaza. Les 700 personnes tuées en Cisjordanie colonisée s’ajoutent aux 50 000 tuées et disparues en treize mois dans l’enclave réduite au néant. Une majorité de femmes et d’enfants, des « cibles » privilégiées anéanties sans ménagement au prétexte de lutte contre le terrorisme. Qu’est devenu l’humanisme et la réflexion pacifiste d’un historien nommé Zeev Sternhell ?

Quel but poursuit donc le pouvoir israélien alors que la Cour pénale internationale (CPI) poursuit par un mandat d’arrêt ses deux principaux dirigeants, Netanyahou et Galland, sans oublier le chef de la branche armée du Hamas pour l’action de terreur du 7 octobre. Cela ne fait aucun doute : créer un grand Israël sur les décombres de Gaza et l’annexion de tout ou partie de la Cisjordanie. La volonté de guerre en est un moyen.

Pour assurer la paix et la sécurité du peuple palestinien, il faut un État, comme le rappelle la déclaration PCF-OLP (Organisation de Libération de la Palestine). C’est aussi une nécessité pour la sécurité du peuple israélien et de son État.

C’est aux Palestiniens eux-mêmes de décider de leur avenir, dans leurs diversités. Cependant, il y a un but essentiel à atteindre : la paix pour les peuples du Proche-Orient en construisant un État palestinien viable et reconnu. La communauté internationale doit agir et la France s’y engager.

Cette déclaration PCF-OLP rappelle en particulier avec force le droit inaliénable du peuple palestinien à la réalisation de ses droits légitimes nationaux dans le cadre d’un État souverain et démocratique. Tout comme elle rappelle l’exigence de la libération des prisonniers politiques palestiniens et des otages israéliens.