Les mauvaises nouvelles continuent de tomber en Loire-Atlantique : l’unique centre de formation du grand ouest, installé à Saint-Étienne-de-Montluc, va fermer. À l’instar du projet Ecocombus, la décision semble définitive.

À l’issue du dernier comité social et économique (CSE) d’Enedis, qui s’est tenu le jeudi 19 septembre à Paris, la fermeture d’ici fin 2027 a été entérinée par l’entreprise. Au même moment, une cinquantaine d’électriciens se sont retrouvés sur le site pour maintenir la pression sur le CSE.

L’enjeu pour les salariés est de sauver l’un des centres de formation du pays, qui voit passer 2 500 stagiaires chaque année. Cette formation est indispensable pour ces professionnels dont les métiers sont dangereux pour eux-mêmes et pour les autres, notamment car ils interviennent régulièrement sur la voie publique. 

De plus en plus d’accidents de travail sont constatés. Une meilleure transmission du savoir-faire et de la gestion des risques est, pour le syndicat CGT, indispensable. C’est pour cela que la fermeture programmée du campus Enedis n’est pas comprise.

C’est également l’incompréhension pour les élus de la communauté de communes Estuaire et Sillon, qui a créé une zone d’aménagement concertée afin de mettre en place un campus des énergies, où GRDF a installé son centre de formation appelé Energy Formation.

Avec Energy Formation, l’entreprise de distribution de gaz a elle choisi d’ouvrir ses formations internes à d’autres entreprises nationales et internationales, une piste qu’Enedis ne semble pas vouloir envisager pour son centre de formation de Saint-Étienne-de-Montluc. C’est dommage, car l’intercommunalité investit plus de 4 millions d’euros en parallèle pour soutenir ce type de projet.