L’annonce par la direction de General Electric de la suppression de plus de 300 postes sur les sites de Montoir-de-Bretagne et Saint-Herblain est un nouveau coup dur pour l’industrie du département, ses entreprises, son port et ses collectivités locales. Les sites concernés sont pourtant à la pointe de la conception et de la fabrication de nacelles pour éoliennes, des équipements essentiels dans le cadre de la transition énergétique. La production d’éoliennes, qui est appelée à se développer de manière significative dans les années à venir, se voit ainsi menacée par cette décision. Cette annonce remet en cause une filière d’avenir sur notre territoire et plonge dans le désarroi social plus de 300 familles, qui se retrouvent aujourd’hui dans une situation d’incertitude et de précarité.

L’ensemble des acteurs concernés condamne fermement la position de General Electric et appelle au maintien de toute la production et de tous les emplois concernés par ce plan social. L’État, qui a vendu les activités d’Alstom Énergie à General Electric et qui a largement soutenu cette entreprise, doit maintenant prendre ses responsabilités. Il est impératif que l’État défende la production française de ces équipements stratégiques, indispensables pour notre souveraineté énergétique et notre transition écologique. L’État et les collectivités doivent se tenir aux côtés des organisations syndicales et des salariés pour faire échouer ce plan social, qui n’a pour seule raison que des logiques financières déconnectées des réalités humaines et environnementales.

Il est crucial de rappeler que les sites de Montoir-de-Bretagne et Saint-Herblain sont des acteurs clés dans la chaîne de production des éoliennes, un secteur en pleine expansion et vital pour l’avenir énergétique de notre pays. La fermeture de ces sites serait non seulement une perte économique, mais aussi un recul stratégique dans la lutte contre le changement climatique. Les salariés, qui ont contribué au succès de ces sites, méritent d’être soutenus et protégés des logiques financières qui obsèdent les dirigeants de l’entreprise. Une mobilisation générale est nécessaire pour défendre ces emplois et cette filière d’avenir et une intervention rapide et déterminée de l’État est indispensable pour garantir la pérennité de cette production et des savoir-faire essentiels pour l’industrie nationale.