C’est un retour vers le sud, pour la première fois à Montpellier. En pays occitan, les communistes de l’Hérault nous accueillent dans leur ville dont le centre est magnifique, à l’image de la soirée fraternelle dans l’Agora de la danse. La délégation de la Fédération du PCF 44 compte une grosse dizaine de militants. Après les aléas des dernières élections, mais aussi de la victoire du Nouveau Front populaire, c’est une université déterminée et avide de réflexions, nombreuse et en progression avec près de 800 participants.
C’est aussi une Université studieuse ou chacune et chacun cherchent à comprendre. C’est l’objectif d’apprendre et d’affiner ses connaissances avec la perspective de les partager de retour dans les organisations de terrain. Le Centre des congrès et les ateliers sont pleins. En particulier dans ceux dont les sujets sont déclinés avec la notion de classe. Accompagnée de Fabien Roussel l’accueil et l’ovation à Lucie Castets sont enthousiastes, les questions posées exigeantes.
Léon Deffontaine est revenu sur les enseignements des élections européennes et de notre échec. La proposition est faite d’un grand débat, de réorganiser le PCF en tenant une conférence nationale. Malgré les revers électoraux et la vague noire, le PCF reste influent, notamment dans sa capacité à enrichir et construire le NFP.
C’est enfin une université rajeunie avec une présence plus forte de la jeunesse et des nouveaux venus, espoir d’un avenir pour affronter les risques et se donner un second souffle pour cette rentrée.