Fondée en 2017, l’entreprise Lhyfe produit de l’hydrogène vert, ce qui consiste à « casser » des molécules d’eau à l’aide d’un courant électrique, via un électrolyseur, afin d’en extraire le dihydrogène H2. Pour que cet hydrogène soit considéré comme « vert » ou renouvelable, l’électricité utilisée doit être elle-même décarbonée. Cette énergie verte contribue ainsi à la réduction des émissions de carbone, notamment dans le domaine industriel. Elle participe ainsi à la lutte contre le changement climatique. Installée d’abord chez nos voisins vendéens près du parc éolien onshore de Bouin, cette entreprise a ensuite développé des sites de production ailleurs en France et se projette pour les années qui viennent en Europe.

Poursuivant son développement, cette fois en direction de l’éolien offshore, Lhyfe a inauguré en septembre une plateforme flottante à Saint-Nazaire. Cette plateforme sur barge transforme l’eau en hydrogène grâce à l’électricité produite par une des nouvelles éoliennes au large. Cette première installation visait à démontrer la viabilité de la technologie en œuvre avant d’envisager un déploiement industriel à grande échelle, prévu en 2024.

Par ailleurs, le Grand Port maritime Nantes-Saint-Nazaire vient d’accorder douze hectares sur son site de Montoir-de-Bretagne à l’entreprise Lhyfe pour y construire une nouvelle usine. Celle-ci devrait produire à terme 30 000 tonnes d’hydrogène par an. 

Or, comme l’ensemble du site industriel de Nantes-Saint-Nazaire représente à lui seul 8 % des émissions industrielles françaises, un tel développement sur le territoire d’énergies décarbonées est une bonne nouvelle.