Un vent de panique souffle sur les multimillionnaires et milliardaires norvégiens qui sont contraints de demander l’asile fiscal dans d’autres pays.

En effet, en novembre dernier, le gouvernement de centre gauche a mis en place une augmentation des prélèvements sur les dividendes et sur l’impôt sur la fortune. Ainsi, le taux d’imposition national est maintenant de 0,4 % pour les actifs supérieurs à 1,716 million d’euros ajouté à la taxe municipale de 0,7 % pour les patrimoines supérieurs à 150 000 euros. Les grandes fortunes du pays ont donc vu leur imposition passer à 1,1 %.

Selon le journal local Dagens Naeringsliv, plus de 30 multimillionnaires norvégiens ont quitté leur pays en 2022, soit plus que durant les treize dernières années. Les demandes d’asile fiscal semblent se concentrer chez nos voisins suisses, qui ne sont plus considérés comme un paradis fiscal par l’Union Européenne depuis 2020.