La possibilité de vendre des chars de dernière génération est-elle un moyen de résoudre le conflit ? Ainsi que de vendre des avions de combat réclamés par le président Zelensky pendant sa tournée européenne. Une lourde facture ! Depuis février 2022, le pouvoir russe est l’agresseur. Cependant, les causes et les responsabilités du conflit sont multiples et pour certaines partagées. Cette stratégie de fuite en avant des va-t’en guerre de responsables de l’UE est un calcul. Entretenir l’état de guerre pour aller vers la « victoire », à quel prix ? Il est toujours plus facile de faire la guerre avec le sang des autres. Outre la défense du pays qui a évolué vers une guerre par procuration, quels sont les buts plus profonds recherchés ?
Provoquer l’embourbement de la Russie dans le but d’affaiblir le pays pour l’endiguer et le refouler avec au loin la volonté de contenir la Chine. Une visée de géostratégie Étasunienne qui vaut aussi sur le territoire de l’Europe géographique. Une Chine qui au niveau économique ose faire concurrence aux États-Unis. La lutte d’influence pour les marchés bat son plein.
L’Allemagne et la France étaient les deux pays garants de l’application des accords de Minsk 2 en février 2015 pendant la guerre dans le Donbass. Une issue qui n’a pas reçu l’engagement nécessaire s’est fermée et a ouvert le conflit armé de 2022. Aujourd’hui, d’autres solutions sont possibles à contrario du pari sur « la victoire » arrachée par le sang et les armes sophistiquées. En élargissant le cercle des pays qui peuvent peser sur le pouvoir russe : Chine, Inde, Brésil, Afrique du sud. En travaillant avec sérieux à la limitation et au contrôle des armements mondiaux.
Construire la paix doit passer par un cessez-le-feu exigeant. La solidarité par les armes est un chemin sanglant. Une autre solidarité avec le peuple ukrainien doit s’exprimer par la volonté de PAIX. C’est le seul chemin d’espoir pour échapper aux destructions.