Ce 29 septembre, à l’appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires, les travailleurs et retraités du public et du privé ont tenu prises de parole et manifestations dans les villes de Nantes, Saint-Nazaire et Châteaubriant. Un mouvement interprofessionnel pour l’augmentation des salaires, du SMIC et des minima de branche qui est la question essentielle du moment.

Dans les rues, elles et ils étaient 4000 à Nantes, 1500 à Saint-Nazaire et 600 à Châteaubriant, non seulement pour mettre la revendication des salaires et du pouvoir d’achat au centre, mais aussi pour contester des revalorisations par des seuls chèques ou primes. Réellement insuffisant pour assurer une vie digne notamment pour les petites retraites et bas salaires. La défense de la retraite à 60 ans, les 32 heures par semaine et l’égalité femmes/hommes… viennent compléter un tout qui commence à faire projet à propos du travail salarié.

Les moyens existent, chacun et chacune peut le constater au regard du niveau des bénéfices et profits, notamment avec le record des dividendes versés en 2022, soit 44 milliards d’euros au second trimestre.

Cette rentrée sociale continuait diverses actions pendant l’été. L’action pour la santé du 22 septembre était un premier temps. La défense de l’hôpital public et des moyens pour des soins et une organisation du travail de qualité dans les services. La revendication justifiée de renforcer encore les traitements après une première augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice dans la fonction publique en juillet. Bien insuffisant au regard du niveau d’inflation actuelle et à venir.
Ce mouvement du 29 septembre en appelle d’autres, quant aux futurs projets gouvernementaux à propos des retraites et des assurances chômage.

Les communistes de Loire-Atlantique étaient présents comme pour tout mouvement. D’une part pour soutenir les organisations syndicales et d’autre part pour distribuer un tract sur le travail avec l’ambition de sécuriser les parcours professionnels par une proposition de fond : la Sécurité Emploi/Formation. À terme, d’éradiquer le chômage.