La nouvelle ministre de la Culture Rima ABDUL-MALAK est née en 1979 en France, elle passe une partie de son enfance au Liban d’où sa double nationalité franco-libanaise. De 2012 à 2014, elle est conseillère à la Culture à Paris auprès de Bertrand Demanoë, elle est issue de la gauche libertaire et radicale et succède à Roselyne Bachelot. 

Le 26 septembre dernier, elle donne une conférence de presse que l’on peut retrouver sur le site du ministère où elle expose les priorités de son mandat. Elles sont au nombre de sept : Pass Culture, Souveraineté Culturelle (c’est là que l’on retrouve le Métavers), Patrimoine, Emplois Culturels (il s’agit là d’augmenter les salaires dans les grandes écoles et l’enseignement supérieur), Ancrage Territorial et Coopérations Internationales, Transition Écologique.

Un projet au service du tourisme ? La question se pose, nous savons que le président Macron souhaite faire de la France, non un pays industrialisé, un pays du travail mais un pays que l’on visite. La ministre donne cette définition :
« Le « macronisme culturel », c’est comme une vision de la Culture qui fait dialoguer le patrimoine et la création en mettant en avant la souveraineté culturelle de la France ». 
Souveraineté territoriale, Patrimoine, Ancrage territorial saupoudrés de transition écologique, on ne peut pas parler d’une politique tournée vers l’avenir et l’école doit se contenter du Pass Culture.
Reste le Métavers et ses réalités virtuelles, il faudra suivre le plan France 2030. 

À noter : France Culture a participé au mouvement de grève du 29 septembre dernier. L’émission Débat et philosophie s’est emparée du débat initié par Fabien ROUSSEL sur la place du travail le 30 septembre. On peut la réentendre en podcast (aller sur podcasts philosophie France Culture, puis « Avec Philosophie » de Géraldine Muhlmann, descendre jusqu’au 30 septembre et cliquer sur « Les pauvres doivent-ils être assistés ? ».