La métropole nantaise se penche actuellement sur un projet d’envergure qui donnera à la ville qui a vu naître Jules Verne un superbe espace culturel, lieu d’expériences et lieu de culture dédié à l’imaginaire.

Ces dernières décennies, les références au grand écrivain – l’un des auteurs les plus traduits au monde – ont émaillé la vie culturelle nantaise de manière parfois explicite, comme avec les Utopiales, parfois plus subtilement, avec le festival Atlantide par exemple. Avec Jules Verne, c’est un univers entier qui apparaît, un univers de voyages et de découvertes, d’aventures et de sciences, un univers dont l’imaginaire restera pour toujours marqué par les célèbres illustrations d’époque.

La future Cité des imaginaires, dans laquelle s’installera naturellement le nouveau musée Jules Verne, occupera le bâtiment CAP 44, ancienne minoterie construite en 1894 par le procédé « Hennebique », alors totalement nouveau, du béton armé. Bel hommage à un auteur qui tirait la substance même de ses romans des découvertes scientifiques les plus récentes.

Le lieu choisi, à quelques encablures de là où la famille Verne passait une grande partie de l’année, entre en interaction totale avec le Jardin extraordinaire, jardin que l’auteur des « Voyages extraordinaires » n’aurait probablement pas renié comme décor illustrant son roman « L’île mystérieuse ».

Avec le beau chantier de réhabilitation qui se fait actuellement dans le parc de la carrière Miséry, la Cité des imaginaires qui accueillera, en plus du nouveau musée Jules Verne et des expositions consacrées aux Imaginaires, une bibliothèque, des espaces de création, un belvédère sur la Loire et un espace de restauration, devrait valoir le détour !