Le 11 juin dernier s’est déroulée la marche des fiertés à Nantes, qui a rassemblé plus de 13 000 personnes dont de nombreux élus et militants communistes. Cet événement, musical et festif, défend les communautés lesbienne, gaie, transexuelle, bisexuelle, transgenre et intersexuée (LGTBQIA +). La manifestation s’est déoulée sans incident mais un jeune homme a été lâchement agressé par plusieurs individus en rentrant chez lui à Trignac. 

Le jeune homme d’origine guinéenne a raté le dernier bus pour Saint-Brevin, il a commencé à marcher et a demandé son chemin à un homme qui l’a interrogé sur le petit drapeau gay dans ses cheveux. Quelques instants plus tard, quatre personnes sont arrivées et l’ont sauvagement frappé. Il a eu la lèvre fendue, des dents cassées et de nombreuses contusions. Heureusement, une personne qui promenait son chien a fait fuir les agresseurs. Cette agression homophobe n’a cependant pas été qualifiée comme telle par la police.

Nous devons saluer le travail, le militantisme du collectif Fièr-e-s et Révolutionnaires regroupant des communistes et des sympathisant-e-s sur l’ensemble du territoire national. Ce collectif défend et développe les enjeux LGBT au sein du Parti communiste dont il contribue à élaborer le projet, dans la société civile et le monde associatif. Le collectif lutte contre toutes les discriminations et violences liées à l’orientation sexuelle et/ou à l’identité de genre. Il défend l’égalité des droits, l’accès aux soins, à la PMA, les droits des personnes trans, ainsi que des réfugiés LGBT, dans une société de plus en plus inégalitaire qui fait passer les profits financiers avant l’humain, dans toute sa diversité.