La journée internationale des travailleurs et des travailleuses a fortement mobilisé en Loire-Atlantique. Plus de 5 000 personnes à Nantes, 800 à Saint-Nazaire, 180 à Couëron, 110 à Châteaubriant, 100 à Ancenis sont descendus dans la rue sous les mots d’ordre d’augmentation des salaires, d’arrêt des réformes anti-sociales, de transition écologique et de lutte contre le fascisme.

Si l’unité politique et syndicale s’est affichée dans les cortèges, témoignant de la volonté partagée des travailleurs et des travailleuses d’engager des ruptures franches avec les politiques libérales de Macron, la fête a été gâchée à Nantes. Des groupuscules d’agitateurs gauchistes ont attaqué et pillé plusieurs commerces, provoquant la répression policière de la manifestation. Plus tard, ces agents de la réaction iront même jusqu’à taguer les bâtiments occupés par la Confédération générale du travail au sein de la maison des syndicats, confirmant ainsi leur nature petite-bourgeoise et antisyndicale.

Alors que le président réélu compte aggraver ses attaques sur les salariés et les familles populaires, le monde du travail a montré qu’il était prêt à lui répondre dans la rue.