À Paris, Lyon, Marseille ou Nantes, les chauffeurs de taxis ont organisé, dans les grandes villes de France, des manifestations pour dénoncer la forte hausse des prix du carburant. Il faut dire que la profession est particulièrement impactée par le prix du litre de diesel à 2,10 euros.

Blocages, ralentissements, le mardi 29 mars, les taxis se sont fait entendre, notamment à Nantes où un cortège de travailleurs du transport est parti de la Beaujoire pour rejoindre l’aéroport via le centre-ville de la cité ligérienne. Avec les difficultés à circuler en ville, les voies réservées réduites, les bouchons, la concurrence déloyale des VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) et désormais les coûts du carburant, les comptes sont dans le rouge.

Pour sortir de cette situation, le syndicat des taxis revendique auprès des autorités publiques la baisse des taxes sur le carburant, la TVA à 5.5 %, le respect des règles par les VTC ou le gel des cotisations aéroportuaires. Reste à savoir si le gouvernement en place après les  élections législatives de juin inscrira ces revendications dans son prochain projet de loi de finance.