Alors que les prix connaissent une véritable flambée, notamment pour les produits de première nécessité, l’alimentation ou l’énergie… les ressources, quant à elles, stagnent. Ceci est loin d’être le cas pour les revenus du capital qui explosent : En 2021, 70 milliards d’euros de dividendes ont ainsi été versés aux actionnaires du CAC 40. Une telle injustice dans la répartition des fruits de la croissance retrouvée attise la colère du monde du travail.

C’est dans ce contexte que plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté à travers toute la France jeudi 27 janvier, « pour l’augmentation générale des salaires, pensions, bourses, allocations et minima sociaux ». Cette journée d’action interprofessionnelle avait été appelée par les syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL.

Parmi les revendications figuraient en bonne place celles concernant le dégel du point d’indice des fonctionnaires, ainsi que celles relatives à une augmentation substantielle du salaire minimum. Plus généralement, les slogans affichés à bout de bras ou scandés par la foule dénonçaient le démantèlement des services publics, réclamaient des améliorations des conditions de travail, les 32 heures, des retraites à 60 ans, une prise en compte de la pénibilité ou encore des formations professionnelles conséquentes. La protection sociale, l’égalité professionnelle, la justice sociale n’étaient pas oubliées…

En Loire-Atlantique, c’étaient plusieurs milliers de manifestants qui se sont retrouvés pour battre le pavé, entre Saint-Nazaire, Ancenis et Nantes, porteurs des revendications de l’ensemble des salariés, du public comme du privé. Étudiants et retraités n’étaient pas en reste, venus nombreux pour dire le refus de la vie proposée par nos gouvernants et par le patronat.