Depuis le 5 octobre, les agents d’ENEDIS (distribution de l’électricité) de Rezé sont en grève pour dénoncer l’affaiblissement du service d’astreinte, en Loire-Atlantique et en Vendée. La réorganisation du service proposée par la direction ne passe pas.

Aujourd’hui, 6 agents assurent une continuité du service 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, pour prendre en charge les dépannages et les appels d’urgence. La direction d’ENEDIS propose que les agents d’astreinte ne soient plus que deux, de 20h à 6h du matin. Au dire de la direction, cette nouvelle organisation permettrait d’améliorer le service rendu aux usagers. Avec trois fois moins de personnel et en imposant aux deux agents les trois-huit, la direction pense améliorer la qualité du service rendu. Incroyable mais vrai ! 
Pour la CGT, la direction « refuse le dialogue ». L’organisation syndicale entend défendre le service public et pointe du doigt la direction qui fait le choix de perturber le raccordement des usagers, en cette période hivernale, pour réduire ses dépenses de personnel. 

La filiale d’EDF reste sourde, et par voie de presse, s’offusque des conséquences de cette grève dont elle est totalement responsable. La production, le transport et la distribution d’électricité vont jouer un rôle important dans les campagnes électorales de 2022. Pour les usagers, pour les personnels et pour le service public, rien ne remplacera un monopole public de l’électricité autour d’EDF, entreprise publique, doté du savoir-faire d’agents dont le statut doit être préservé et renforcé.