Le 2 décembre à l’Assemblée nationale, Fabien Roussel présentait une «Proposition de résolution visant à lutter contre la banalisation des discours de haine dans le débat public ». Après avoir rappelé le rôle des médias, réseaux sociaux, prises de positions publiques dans une évolution pour le moins délétère, fourni des chiffres et donné des exemples marquants, le député communiste en a appelé à la vigilance absolue à l’égard des discours de haine portés dans l’espace public et à la fermeté totale à l’égard de ceux qui transgressent les lois.

Les élus se devant d’être irréprochables, voire exemplaires, le candidat à la présidentielle proposait alors que les personnalités condamnées pour propos racistes ou discriminatoires soient frappées d’inéligibilité. Un vote positif à cette résolution aurait été un message fort, sans pour autant se substituer à la justice qui détient en l’affaire le dernier mot.
Le scrutin en a décidé autrement, avec 22 voix pour, 32 contre et 1 abstention

Ont voté pour la proposition : Francis Chouat (LaRem), Lamia El Aaraje (LaRem), Michèle Victory (socialistes), Yannick Favennec-Bécot (UDI), Jeanine Dubié (Libertés et Territoires)
Ugo Bernalicis, Alexis Corbière, Caroline Fiat, Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot (Insoumis)
Moetai Brotherson, Alain Bruneel, Marie-George Buffet, André Chassaigne, Pierre Dharréville, Jean-Paul Dufrègne, Manuéla Kéclard-Mondésir, Karine Lebon, Jean-Paul Lecoq, Stéphane Peu, Fabien Roussel, Hubert Wulfranc (communistes)
À noter chez les non-inscrits 2 votes contre : Albane Gaillot et Matthieu Orphelin.