Alors que les relations entre la Chine et les États-Unis ne cessent de s’envenimer, ces derniers ont annoncé le boycott diplomatique des Jeux olympiques d’hiver prévus en janvier à Pékin pour protester contre « les crimes contre l’humanité en cours au Xinjiang » région autonome ouïgoure au nord-ouest de la Chine. Ils ont depuis été rejoints par le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie. La France, échaudée par le coup de Trafalgar dans l’affaire de la vente de sous-marins à l’Australie – déjà un acte agressif contre la Chine –, ne participera pas à cette action.
Que cette action apparaisse hautement symbolique alors que les délégations sportives des pays concernés participeront bien aux Jeux – il ne faudrait pas priver les sponsors, Coca Cola en tête, de leur poule aux œufs d’or – est une chose, que les raisons invoquées n’aient pas été étayées par d’autres sources que celles en lien avec l’appareil d’État américain en est une autre.

Mais on sera bien en peine de ne pas rappeler aux États-Unis leurs crimes – bien documentés ceux-là – à l’occasion : invasion de l’Irak, blocus contre Cuba, soutiens aux coups d’État en Bolivie, au Venezuela, au Brésil, à l’occupation israélienne de la Palestine, à l’Arabie saoudite, plus haut taux d’incarcération au monde… Pour rappel Los Angeles accueillera les Jeux d’été en 2028.