Le 1er octobre, les tarifs régulés du gaz ont augmenté 12.6 %, ce qui porte à 57 % l’augmentation constatée par les usagers depuis le début de l’année.

Pour le gouvernement de Jean Castex, les raisons de ces hausses brutales à répétition sont dues à l’évolution de la demande et de l’offre mondiale sur cette énergie. Avec la reprise économique mondiale, la demande de gaz augmente fortement mais sa production n’évolue pas aussi vite et les prix s’envolent. Dans ce contexte, l’économie de marché permet aux producteurs de gaz naturel, telles la Russie ou les Etats-Unis, de garder les robinets de gaz suffisamment ouverts pour la relance économique et suffisamment fermés pour que les prix à l’exportation restent élevés. La République en Marche et l’ensemble de la droite voient dans le renforcement de la concurrence la solution à la problématique du marché mondial.

Pourtant, 13 millions de Français sont en situation de précarité énergétique et la libéralisation du marché de l’énergie a alourdi la facture des Français. Le chèque énergie de 100 euros, promis par le gouvernement à 5 millions de Français, ne résoudra pas le problème, et ce, au regard du nombre de foyers impactés par la crise des prix de l’énergie mais aussi à cause des nouvelles hausses prévues pour les prochains mois. En réalité, le gouvernement n’a pas de véritable projet industriel pour ce secteur.

Pour le PCF, il est urgent de bloquer les prix du gaz et de l’électricité, de baisser la TVA à 5,5% et de nationaliser Engie et EDF pour retrouver la maîtrise publique de la production et de la distribution d’énergie.