Le gouvernement russe a dû jouer de toutes les armes de la dictature afin d’éviter un recul historique au parti Russie unie de Vladimir Poutine à l’occasion des législatives du 19 septembre dernier.

Contrairement à ce qu’affirmait la presse occidentale, l’opposition était bien présente à ce rendez-vous sous la forme du Parti communiste de la fédération de Russie (KPRF). Nulle trace en revanche du raciste Navalny, opposant fantoche soutenu par Washington et Bruxelles.

Alors que les résultats partiels annonçait Russie unie aux alentours de 35 % (en baisse de 20 points), l’ajout du vote électronique place finalement le parti présidentiel à 50 %, suffisant pour disposer d’une majorité à même de modifier la constitution. La publication des résultats le lendemain de l’élection renforce les accusations de fraude émises par l’opposition.

Principales victimes, les communistes, au départ donnés en tête à Moscou et qui finissent au final à 19 % (en hausse néanmoins de 6 points). Le Parti a immédiatement annoncé qu’il ne reconnaissait pas les résultats. Le secrétaire général du Parti, Guennadi Ziouganov a appelé à « défendre les résultats comme les cadets de Podolsk défendirent Moscou » contre les nazis.

A la suite de manifestations non-autorisées contre les fraudes massives, de nombreux cadres communistes ont été arrêtés par le régime.