Dès l’apparition du virus Sars-Cov-2 en décembre 2019 à Wuhan, les chercheurs du monde entier ont entrepris de travailler au développement d’un vaccin à même d’empêcher le développement de formes graves de la maladie et de stopper la propagation du virus. Contrairement à certains traitements défendus sans aucun élément probant quant à leur efficacité pendant l’année 2020, les développeurs ont pris le temps d’évaluer l’effet de ces vaccins avant de les mettre sur le marché.

Selon l’OMS, il y avait au 13 janvier 236 vaccins candidats dont 36 en phase d’essais cliniques. 21 sont en phase 3, à savoir la comparaison entre un groupe de patients à qui le vaccin a été inoculé et un autre à qui un placebo a été injecté. Ce n’est qu’une fois toutes ses épreuves passées qu’un vaccin-candidat peut solliciter une autorisation de mise sur le marché par les autorités sanitaires.

La recherche a été relativement rapide d’une part grâce aux moyens déployés par les laboratoires et ensuite par la facilité avec lesquels les chercheurs ont pu trouver des cohortes de patients volontaires pour tester le vaccin. L’immense majorité des effets secondaires d’une vaccination apparaissent dans les trois semaines suivant l’injection de la dose, pour le moment aucun effet secondaire n’a été constaté avec les différents vaccins contre le Covid-19.

Enfin, la vaccination n’est pas un acte individuel mais bien collectif : seul le fait d’atteindre un certain seuil de couverture vaccinale dans la population garanti la disparition de la maladie. La mobilisation de toutes et tous est donc essentielle.