La chute de Presstalis qui assurait 75 % de la distribution des quotidiens et des magazines, a entraîné le licenciement de l’essentiel de ses salariés. Venant s’ajouter aux conséquences du confinement. Il s’en est suivi pendant plusieurs mois une désorganisation de la distribution des quotidiens et une mise en danger de l’ensemble de la filière.
Si vous n’aviez pas vos journaux dans votre kiosque, c’est parce qu’une gestion calamiteuse et égoïste des grands groupes de presse a remis en cause l’égalité de distribution sur le territoire, sous le regard apathique de l’État.
Déjà menacée par une crise structurelle, la presse quotidienne, concurrencée par les autres médias et l’Internet, s’en est trouvée très gravement menacée, et avec elle l’information pluraliste.
Plus que jamais il faut soutenir la presse progressiste en renouvellant nos abonnements et obtenir une table ronde pour repenser l’organisation globale de la presse écrite pour sécuriser son existence.