Animés par la volonté de mener localement des politiques sociales, écologiques, démocratiques et de solidarité, les communistes de l’agglomération nazairienne se sont inscrits dans une volonté de rassemblement à gauche pour ces élections municipales. Partout, le PCF a cherché à présenter des candidats communistes sur des listes d’union. Nous avons présenté au premier tour des candidat.es PCF ou apparentés dans 6 communes. 

A Saint Joachim et Saint Malo de Guersac, les listes de gauche menées par le PCF ou citoyennes ont été battues dès le premier tour et nous obtenons 4 élu.es dont 1 communiste et 3 citoyen.nes. 

En ce qui concerne les résultats du second tour, Montoir de Bretagne bascule à droite malgré la fusion entre la liste « sans étiquette » soutenue par la maire sortante et la liste PS/PCF, celle-ci obtenant 42,94% des voix. Marie-Christine Delahaie est donc la seule élue communiste. 

A Donges, à l’issue d’une quadrangulaire, la seule liste de gauche conduite par notre camarade Alain Chazal arrive en 3ème position avec 16,43% des voix et est élu. Malgré d’âpres négociations et grâce à certaines ambitions personnelles, le maire sortant François Chéneau (sans étiquette) regagne largement la mairie avec 48,14 % des voix. 
Dans la ville de Trignac, nous assistions également à une quadrangulaire. Le maire sortant, Claude Aufort, avait fait le choix dès le 1er tour d’ignorer une composante essentielle de la gauche, le PCF. Avec l’élection d’Alain Desmas, nous obtenons 1 élu et trompons les espoirs de ceux qui voulaient mettre fin à la présence communiste à Trignac. 

A Saint-Nazaire, le second tour se jouait entre deux listes celle du maire sortant David Samzun et la liste écologiste et solidaire où figuraient nos camarades. Avec 42,85% des voix, la liste menée par Pascale Hameau obtient 10 élu.es dont notre camarade Cédric Turcas.

Malgré la déception de ces résultats, nous remercions les candidat.es, les militant.es pour leur investissement dans ces campagnes municipales. 

Le taux d’abstention atteint dans cette séquence électorale est particulièrement préoccupant et démontre le malaise démocratique qui atteint aujourd’hui le niveau local jusqu’à présent préservé. Bien qu’élu.es dans les minorités, les communistes joueront leur rôle dans leur territoire et mobiliseront leurs forces pour faire échec à la politique d’Emmanuel Macron.