Dans une période politique incertaine (sur fond de crise sanitaire, démocratique, économique et sociale), le PCF parvient à garder un ancrage local fort à l’échelle du territoire national malgré un second tour mitigé faisant suite à un très bon premier tour. 

On retiendra, malheureusement, les défaites importantes, en région parisienne notamment, Saint-Denis, Champigny sur Marne, Aubervilliers… ou encore Arles, Saint-Pierre-des-Corps, Seclin… sur le territoire national ; mais il y a aussi des reconquêtes, des victoires et la présence des communistes dans de nombreuses majorités de gauche.
Si les défaites sont principalement dues à des situations de division à gauche et dans les majorités sortantes, les victoires quant à elles, naissent du rassemblement des forces de gauche et écologistes.
Dans le chapitre des reconquêtes, il y a de belles victoires : Corbeil-Essonnes reprise au successeur de Serge Dassault, Bobigny, Noisy-le-Sec, Villejuif.
Et puis, il y a les nombreuses villes gagnées, petites ou moyennes sur l’ensemble du territoire national.

A l’issue des deux tours, le PCF peut compter sur un maillage d’élus important. Le Parti entre dans la majorité de nombreuses villes qui ont basculé à gauche (Lyon, Marseille, Bordeaux…) ou se maintient dans celles qui le sont restées (Nantes, Rennes…). Il dispose aussi d’élus dans de nombreuses petites villes et villages de France qui sont autant de relais des aspirations populaires.

D’ores et déjà, les communistes s’attellent à un travail d’analyse à l’issue de cette période politique, mais surtout se remettent en ordre de bataille. « Nous travaillerons à regagner en 2026 partout où nous avons perdu cette année, et continuerons de porter des politiques d’innovation sociale, écologique et démocratique au service des citoyens partout où nous avons des élus » assure Igor Zamichiei, coordinateur de l’exécutif national du PCF.