Les fédérations de Loire-Atlantique, Maine et Loire, Mayenne et Sarthe du Parti Communiste Français ont interpellé le préfet de région quant au processus de déconfinement et aux actions ou plutôt aux non actions mises en place par l’Etat pour accompagner le pays vers la reprise.

Le constat des communistes des 4 départements ligériens est implacable : Il y a eu et il y a défaillance de protection des citoyens face au coronavirus, il prennent pour exemple le « contexte de dégradation de notre système public hospitalier. » « Après des années de regroupements, fermetures et restructurations de services hospitaliers, les personnels soignants ont dû gérer la pénurie de matériels, de lits de réanimation, de matériel respiratoire et des conditions inhumaines de travail. »

Le plan de déconfinement ne rassure pas vraiment les communistes, loin de là ! Ils le juge flou, « rien ne semble réellement prêt » ajoutent-ils, estimant que cette reprise « précipitée » est « plus soumise à des injonctions économiques qu’à la volonté de donner à cette stratégie des chances maximales de succès ! »

Les fédérations du PCF souhaitent toute la transparence de l’Etat sur un certain nombre de point en particulier l’état sanitaire régional. Il souhaitent notamment connaitre l’état de la réouverture des lits, le plan d’embauche des personnels soignants, la stratégie d’approvisionnement en matériel de protection, la situation dans les EHPAD et les moyens qui leur seront consacrés à l’avenir.

Autre mesure importante, ils réclament la création de « commission départementales et une commission régionale « associant élus, professionnel de santé, représentants syndicaux, organisme de prévention pour évaluer les besoins, suivre la mise en œuvre des mesures d’urgence et assurer une prise de décision collective face aux enjeux de santé. »

Sur le plan des conditions de travail, là aussi ils exigent la transparence sur les conditions de reprise, des moyens pour l’inspection et la médecine du travail…

Pour l’école qui reste un enjeu important de la reprise, ils souhaitent un plan d’urgence tel que proposé par le PCF (voir le précédent NLA numérique).

Pour conclure ils mettent l’accent sur la crise à venir et sur les conséquences des inégalités sociales et déplorent « qu’aucun plan ambitieux contre la pauvreté n’ait été avancé. »