Il y a plus de deux ans maintenant des parlementaires communistes, députés, sénateurs, entamaient un tour de France des Hôpitaux. Dans ce cadre la fédération de Loire-Atlantique du PCF avait alors accueilli les sénatrices Laurence Cohen et Michelle Gréaume qui avaient visité des services des hôpitaux de Nantes et St-Nazaire et rencontré des personnels. Fruit de ces 150 visites dans des établissements hospitaliers et des EHPAD, les parlementaires communistes ont relevé l’urgence de changer de politique et de débloquer des moyens humains et financiers alors que de nombreuses directions, organisations syndicales, personnels les avaient alertés sur un système à bout de souffle.

Selon ces parlementaires, les hôpitaux auraient besoin de 100 000 emplois en urgence et les EHPAD, 300 000 sur trois ans.

Des propositions, les parlementaires communistes en ont d’autres, parmi lesquelles :

La régulation de l’installation des médecins pour une meilleure répartition territoriale, la création d’un seuil minimal de présence hospitalière dans chaque bassin de vie, l’instauration d’un moratoire contre les fermetures d’établissements, de lits, la généralisation le tiers payant, et nombre d’autres mesures pour financer l’hôpital public et les besoins de santé…

 

Inaction : des médecins portent plainte contre Edouard Philippe et Agnès Buzyn

Trois médecins, représentants d'un collectif de soignants, ont porté plainte contre le Premier ministre Edouard Philippe et l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn.

Ils les accusent de s'être "abstenus" de prendre à temps des mesures pour endiguer l'épidémie de coronavirus.

"Les soignants sont en danger grave, et la population française avec eux, ce qui aurait pu être évité si les bonnes décisions avaient été prises à temps" assurent les trois plaignants (Philippe Naccache, Emmanuel Sarrazin et Ludovic Toro). Ils ont saisi la Cour de justice de la République le 19 mars dernier. Ils estiment que le Premier ministre Edouard Philippe et l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn,"avaient conscience du péril et disposaient des moyens d'action, qu'ils ont toutefois choisi de ne pas exercer".

Affaire à suivre !