30 organisations (des associations, des syndicats, des partis politiques... ) de Loire-Atlantique ont lancé l’appel « Construisons nos jours heureux ! Pour la planète et l’humain ». Il est, pour ces organisations, nécessaire « d'avancer unis dans la prochaine période pour remettre l'Humain et la Planète véritable-ment au cœur des politiques de demain ». et « préparer ensemble le fameux "jour d'après", que nous voulons empli d'espoir en de nouveaux ‘’jours heureux’’ » en référence du programme national de la résistance. 

Rien n’est oublié dans leur appel : Santé, logement, économie, écologie, solidarité… 
Sur le plan sanitaire, après une mobilisation qu’ils jugent tardive du gouvernement ils exigent l’arrêt de toutes les activités économiques non essentielles, la réquisition de tous les masques que possèdent ces entreprises dont la production n’est pas essentielle, le renforcement des moyens matériel et humain dans les EHPAD, la hausse des salaires des personnels soignants et plus généralement de ceux qui sont en première ligne. 
Ils estiment que dans la période tout les salariés en chômage partiel doivent être rémunéré à 100%, idem pour les arrêts de travail pour garde d’enfant qui doivent être pris en charge à 100%. 
Ils constatent aussi que toutes les entreprises ne vivent pas la crise de la même manière, c’est la raison pour laquelle il exigent qu’un soutien particulier soit apporté au PME et TPE et que dans le même temps le versement de dividendes soit interdit. 

Aussi, il estiment qu’un plan de soutien au milieu culturel est indispensable pour les artistes et techniciens intermittents du spectacle. 

Sur le plan du logement, il affirment que disposer d’un toit est une priorité de santé publique. C’est la raison pour laquelle il font une série de propositions parmi lesquelles : un toit pour tous les sans-abris, la réquisition des logements vacant, un moratoire sur les impayés de loyer et les expulsions en cours, l’encadrement des loyers ou encore la prise en compte de meilleurs conditions de vie pour les migrants. 

Ils restent attentifs aux décisions prisent par le gouverne-ment et refusent qu’urgence sanitaire rime avec urgence sécuritaire.

Afin de ne pas revivre de crise identique ils en appellent enfin à de multiples transformations écologiques, sociales et démocratiques et à une rupture nette avec l’actuelle conception capitaliste de l’économie. 
La relocalisation des productionz, la reconquête industrielle des territoires, la lutte contre l’évasion fiscale, le rétablissement de l’ISF, la réduction du temps de travail, le retour de la retraite à 60 ans, le changement de modèle agricole, le renforcement de toutes les solidarités figurent parmi les propositions qu’il font pour préparer le monde d’après.