En Loire-Atlantique comme ailleurs en France, de trop nombreux sites de production non essentiels restent ouverts au détriment de la situation sanitaire. Les communistes, leurs élu.e.s leur parlementaires sont pleinement mobilisés pour protéger les salarié.e.s.
Face à une crise sanitaire sans précédent dans l'histoire récente de notre pays, une part importante de notre population est confinée afin de limiter la propagation rapide du Covid-19. Mais beaucoup de salarié.e.s sont aussi les premiers au front pour répondre aux besoins vitaux de la population.
Nous pensons aux personnels de santé qui tentent de répondre aux mieux à l'urgence dans des conditions de travail dégradées comme ils le dénoncent depuis un an.
Nous pensons aux agents de l'état, des collectivités locales, qui assurent les missions régaliennes et les solidarités sur les territoires qui sont essentielles dans cette période. Ils font chaque jour la démonstration du rôle indispensable de nos services publics.
Nous pensons à tous ceux qui doivent continuer de produire et travailler pour nous permettre de manger, de nous déplacer, d'accéder à l'énergie.
Nous saluons leur engagement, leur courage, nous les remercions pour leur sens des responsabilités et de l'intérêt général.
Nous exigeons que les conditions sanitaires les plus essentielles soient respectées afin de les protéger.
Par ailleurs, sur tout le territoire national, de trop nombreuses entreprises continuent de produire et fonctionner au détriment de la santé de leurs salariés, parfois même dans des entreprises où des salariés ont été dépistés positifs au COVID-19.
Cela doit cesser : Seul ce qui est essentiel doit fonctionner.
Le confinement doit s'étendre rigoureusement à tout le reste afin de répondre efficacement au défi qui est devant nous. Fabien Roussel s'adressera en ce sens au premier ministre afin que celui-ci définisse plus clairement les secteurs stratégiques et les mesures de protection au travail, afin que nul ne puisse déroger aux règles qui permettent d'épargner des vies.
La situation d'urgence ne peut se traduire par un confinement du droit des salariés.
Partout en France, chez Amazon, sur le chantier de Saint-Nazaire, comme chez Alstom, des salarié.e.s sont conduits à utiliser leur droit de retrait, à débrayer parce qu'ils refusent d'aggraver une situation sanitaire déjà grave. Nous sommes à leur côté. A l'heure où le président de la République semble découvrir l'importance du service public, nous exigeons qu'il prenne les mesures pour protéger tous les travailleurs, toutes les travailleuses, leur santé et leurs droits sociaux.
Nous sommes fiers des travailleurs de notre pays. Ils sont à la hauteur de la crise que nous connaissons. Protégeons les !