La bataille municipale sur la région nantaise s’annonce comme un grand combat pour défendre et amplifier les politiques populaires mises en place par la gauche depuis six ans. Dans cette lutte, les communistes remplissent leur mission en portant le drapeau de l’unité face aux ambitions de la droite et de ceux qui rêvent d’une gauche divisée.
La concentration d’une grande masse de capital à Nantes a attiré entreprises et surtout travailleurs dans la métropole. La majorité de gauche s’est évertuée à préserver la qualité de vie des Nantais en construisant des logements, en développant les transports en commun tout en appuyant des politiques sociales fortes dans la culture, l’emploi ou la santé.
A Nantes, les communistes se battent contre ceux qui rêvent de transformer leur ville au seul service de la bourgeoisie. Leur campagne n’est pas axé sur le faux problème de « l’attractivité » de la ville mais pour la construction d’une ville populaire. Ils et elles s’engagent dans une liste de gauche unie avec la maire sortante Johanna Rolland.
A Saint-Herblain, ville comptant de très nombreuses entreprises, le Parti communiste français est engagé dans une large liste de rassemblement de gauche autour de Bertrand Affilé. A Rezé, les candidats communistes sont membres de la liste conduite par Gérard Allard alors que le paysage politique éclaté fait courir un risque à la gauche. Des listes de gauche comprenant des communistes sont également en lice à Carquefou et Sainte-Luce. Enfin, notons la présence de deux communistes à la tête de listes unitaires à gauche à Basse-Goulaine en la personne de Michel Aubé et à Bouguenais derrière Gauthier Lorthiois.