La bataille des municipales 2026 a commencé et partout en France les maires et les équipes sortantes font part de leurs intentions, des listes se déclarent, d’autres sont en construction, les projets s’affinent et les contours des rassemblements politiques se concrétisent. Dans tous les cas, même s’il s’agit d’élections locales, elles auront tout de même une portée nationale.
En effet, les scrutins des 15 et 22 mars 2026 seront un test pour la droite, la gauche et l’extrême droite, les trois principaux camps politiques en présence pour ces élections où chaque parti établira son influence politique locale dans les communes mais aussi dans les intercommunalités. Car ne l’oublions pas, le fléchage électoral des résultats des élections municipales vers les assemblées intercommunales déterminera également les majorités et les minorités dans les métropoles, les communautés d’agglomérations ou les communautés de communes.
Les Français sont attachés à l’échelle des communes qu’ils plébiscitent à chaque élection puisque les taux d’abstention sont plus faibles que pour d’autres scrutins. Ils considèrent qu’elles font vivre la démocratie de proximité et qu’elles sont le bon niveau pour répondre aux besoins des habitants. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant que le maire soit souvent considéré comme l’élu le mieux apprécié. Il est visible et accessible, enfin en théorie. Quant à elles, les intercommunalités n’inspirent pas toujours ce même rapport de confiance même si, de fait, elles ont pourtant des compétences structurantes pour la vie quotidienne de nos concitoyens : transports publics, déchets, eau et assainissement, développement économique, liaisons douces... Elles sont plus éloignées du citoyen et, dans ce cas, les mairies et leurs élu-e-s sont souvent des portes d’entrée privilégiées pour atteindre « l’interco ».
À quatre mois du 1er tour du scrutin, les discussions budgétaires nationales en cours auront des incidences sur les finances locales et sur les capacités des collectivités locales à investir et faire vivre les services publics locaux. Face au budget austéritaire que prépare la droite, les communes pourraient devoir mettre de nouveau la main à la poche et perdre un peu plus d’autonomie financière. 5 milliards d’économies supplémentaires sont sur la table pour toutes les collectivités. Ces coupes budgétaires et la baisse des dotations et des subventions entraîneront la remise en cause de projets locaux : l’arrêt de travaux dans les écoles, les crèches, la réduction des transports publics, la privatisation d’infrastructures essentielles, l’arrêt du soutien à la création culturelle et la fermeture de bibliothèques…
Dans ce contexte, les élus et militants communistes s’engagent pleinement dans les élections municipales de 2026 pour porter des projets municipaux et intercommunaux tournés vers le progrès social et la transition écologique, ancrés dans l’intérêt général et ouverts aux rassemblements les plus larges. Mais la division de la gauche pourrait profiter à la droite et l’extrême droite. Alors que le Rassemblement national poursuit sa progression dans le pays et que la droite est à l’offensive, les stratégies assumées de division à gauche, portées par LFI et les campagnes délétères engagées contre les équipes sortantes, communistes notamment, constituent des menaces pour l’avenir de nos concitoyens dans les territoires.
En Loire-Atlantique, les communistes veulent renforcer leurs positions. Ils s’investissent dans l’ensemble des territoires pour contribuer à la rédaction des projets et à la construction de listes de gauche ou d’intérêt communal.
À Nantes, Saint-Herblain, Rezé, Orvault, Couëron, aux Sorinières, à Montoir-de-Bretagne, Donges, Chaumes-en-Retz, Saffré ou Châteaubriant… les communistes sont engagés dans des listes de rassemblement de toute la gauche.
À Saint-Nazaire, les communistes sont également impliqués dans une autre configuration. À Carquefou, c’est Rémi Tessier (PCF) qui conduira la liste de rassemblement.
À Gorges, Saint-Julien-de-Concelles, Basse-Goulaine, Vertou, Bouguenais, ils participent activement à la construction de listes de gauche et écologistes.
Dans d’autres villes comme Sainte-Luce-sur-Loire, Thouaré, Oudon, Guérande… ils s’attellent à la réalisation de l’union pour faire listes communes, parfois dans des listes d’intérêt communal. Ces élections seront décisives pour les populations, pour les services publics locaux, pour la transition écologique mais aussi pour les rapports de force politique.
