Amplifions la mobilisation contre ce budget d’austérité :
Sur fond de déficit public, d’instabilité politique et d’absence de majorité, le Gouvernement Lecornu II engage une véritable guerre sociale avec la mise en discussion des Projets de Loi de Finances 2026 (PLF) et celle de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) au niveau de l’Assemblée Nationale.
Les débats annoncent le pire en termes d’austérité pour le monde du travail et les services publics, portant sur un effort budgétaire de près de 44 milliards d’euros. C’est un budget dur pour les salariés, les familles modestes et les retraités aggravant les fractures sociales ; quand dans le même temps Fabien Gay, via une Commission d’Enquête du Sénat, révèle les 211 milliards d’euros d’aides publiques versés aux entreprises sans contrôle ni contrepartie. Ce Gouvernement, appuyé par le bloc droites/extrêmes droites, refuse d’aller taxer les plus riches, pour concentrer ses attaques contre les mesures de solidarité, avec une politique du « toujours moins » pour les plus fragiles.
Municipales 2026 : résistons à l’austérité, construisons la solidarité !
Et localement, cela va avoir des conséquences avec une lourde pression sur nos services publics ! L’effort demandé aux collectivités sera deux fois supérieur à celui imposé en 2025 (5 à 8 milliards d’euros), avec des dotations gelées et des mécanismes de ponction renforcés. Les communes de Loire-Atlantique disposeront ainsi de moins de marges pour l’investissement local, la mise en œuvre de projets d’équipements publics et la gestion des services municipaux.
La bataille du budget est déjà celle des municipales. Nos communes ne doivent pas payer la facture des politiques libérales. Nous devons construire une rupture avec la politique actuelle, en défendant notamment les services publics locaux comme piliers de la cohésion sociale et territoriale. 2026 doit être l’année d’une gauche audacieuse et rassembleuse pour nos communes sur les questions de logement social, de transports, de transformation écologique ou de lutte contre les discriminations.
Le débat budgétaire à l’Assemblée, comme la campagne municipale qui s’ouvre, sont donc des moments décisifs. Ils nous rappellent une évidence : la nécessité de poursuivre la mobilisation pour peser sur le vote du budget, pour construire des listes municipales porteuses d’espoir et pour faire vivre la démocratie dans chaque quartier, chaque entreprise, chaque association.
Le 2 décembre, soyons des milliers dans les rues de Nantes à Saint-Nazaire, aux côtés des forces syndicales pour dire non à tous les projets de régression sociale et pour faire entendre notre voix.